S’il n’y a pas assez de fer pour maintenir un bon taux d’hémoglobine, votre corps n’est pas en mesure de transporter autant d’oxygène vers vos organes et vos muscles. Au fil du temps, ce manque d’oxygène augmente la charge de travail des organes du corps tels que le cœur et les poumons, altère les réponses immunitaires et empêche d’être actif et productif dans la vie quotidienne. L’anémie ferriprive (AIF) peut être particulièrement grave pour les personnes souffrant de troubles respiratoires, cardiaques ou d’autres affections sous-jacentes.
Principaux facteurs contribuant à la carence en fer 1, 2
Les principaux facteurs contribuant à la carence en fer comprennent à la fois l’augmentation des besoins en fer et la diminution de la disponibilité du fer.
Besoins accrus en fer
Les besoins accrus en fer sont ceux qui résultent d’un état physiologique tel que : les menstruations, les poussées de croissance rapide (nourrissons, enfants, adolescents), la grossesse (2e/3e trimestre) et l’allaitement. Ainsi qu’en cas de perte de sang, notamment : saignements gastro-intestinaux (GI) pour diverses raisons, saignements menstruels abondants ou sang dans les urines, dons de sang réguliers, pertes de sang importantes après une intervention chirurgicale, et pour les athlètes d’endurance.
Diminution de la disponibilité du fer
La diminution de la disponibilité du fer peut être due à une baisse de l’apport, par exemple : un régime pauvre en fer (végétarien/végétalien, malnutrition), des troubles de l’alimentation, des troubles liés à la consommation d’alcool et l’âge (plus de 65 ans). Ainsi qu’une diminution de l’absorption due à : l’alimentation (boissons gazeuses, café), une pathologie des voies digestives supérieures (gastrite chronique, lymphome gastrique, maladie cœliaque), des médicaments qui diminuent l’acidité gastrique ou lient le fer (par exemple, antiacides/PPI), une gastrectomie ou un pontage duodénal, une chirurgie bariatrique, une insuffisance rénale chronique et le syndrome de l’intestin court pédiatrique†.
Il est important de traiter l’AID dès que possible, de poursuivre le traitement jusqu’à ce que les réserves de fer soient rétablies et de maintenir une bonne santé ferrique.
Vous êtes curieux de connaître les symptômes d’une carence en fer ? Consultez notre outil de vérification des symptômes.
†La perte (congénitale ou acquise) d’une grande partie de l’intestin grêle de l’enfant entraînant une absorption insuffisante des nutriments entéraux.